Nuits de Cristal
La nuit du 9 au 10 novembre 1938 reste l'un des plus tristes moments de l'histoire allemande. Le petit peuple berlinois donnera à ces premières violences antisémites planifiées en Allemagne le nom poétique de «Nuit de Cristal» en référence aux vitrines et à la vaisselle brisées cette nuit-là.
Aujourd'hui, c'est le peuple Palestinien vivant sous le joug Israélien qui vit des jours et des nuits de cristal. Les colons juifs, se radicalisant chaque jour d'avantage, se comportent comme le firent les SA de triste mémoire. Et tout cela se passe dans un pays prétendument démocratique. Les juifs, comme les Allemands sous Hitler, ferment les yeux et la police laisse faire. Jérusalem-Est est un champ de bataille titre le Huffington Post et personne ne réagit.
Jusqu'où les extrémistes juifs iront-ils dans l'abjection ?
Jusqu'où nos politiciens iront-ils dans la veulerie et la lâcheté ?
On attend toujours une condamnation – autre que symbolique – du terrorisme d'état et des violations continuelles du droit humanitaire par Israël.
Barack Obama a déclaré mardi 6 juillet à l'issue d'un entretien avec Benyamin Nétanyahou que le premier ministre israélien avait réaffirmé sa volonté d'aboutir à des discussions sérieuses avec les Palestiniens en vue d'une solution à deux États. Qu'est-ce que cela peut signifier quand la politique de la droite – et un peu de la gauche – israélienne a toujours été de négocier sur tout et ne céder sur rien.
Aucune négociation sérieuse ne pourra avoir lieu tant qu'Israël ne sera pas revenu aux frontières internationalement reconnue : la ligne verte.